la Chine
(2010)
Un trouble. Quelque chose d’incertain. Une performance ? Un vertige. Un rythme. Une épopée. Un certain niveau d’incompréhension. Un non-documentaire.
Vite nous volons vers l’ouest du pays vers le bout du monde vite nous roulons à travers le désert nous parcourons des milliers de kilomètres les montagnes le trafic les camions le bus le bruit les secousses la poussière vite les hommes les femmes travaillent les échafaudages en bambou les briques le béton les tuiles vernissées les champs de riz de thé de maïs de blé de cailloux vite les villages les villes les mégapoles identiques les voitures les motos électriques les parapluies vite il faut manger dormir à l’hôtel repartir visiter des sites magnifiques uniques bouddhistes taoïstes gens modestes sourire tourisme vite il faut échanger discuter sans parler rencontrer vite il faut se souvenir mémoriser dessiner peindre photographier filmer.
« la Chine » est une traversée d’ouest en est du pays en 9 minutes. Son titre fait référence au film d’Antonioni « Chung Kuo, Cina » (1972).
Musique : Thomas Fernier
A disorder. Something uncertain. A performance? A dizziness. A rhythm. An epic. A lack of understanding. A non-documentary.
Fast we fly to the west of the country, to the end of the world – Fast we drive through the desert – Fast we travel thousands of miles, traffic, mountains, trucks, buses, noise, shocks, dust – Fast men and women work on bamboo scaffoldings, bricks, concrete, glazed tiles – Fast rice fields, tea, corn fields, stones – Fast villages, identical megacities, cars, electrical motorcycles, umbrellas – Fast we have to eat, sleep, get up, visit great unique sites, Buddhist, Taoist, modest people, smiles, tourists – Fast we must interact, discuss without talking, meet – Fast we have to remember, memorize, draw, paint, photograph, film.
la Chine is a 9 minutes road trip from the west to the east of the country. Its title is a reference to Michelangelo Antonioni’s movie Chung Kuo, Cina (1972).
Music : Thomas Fernier